Tisserand de vie,
Je trame les faits
Et les incendies
J’aime les effets
Des jours sans ennui,
Je joue des reflets
Des lueurs de nuits
A mon métier sans arrêt
Je me plie,
Les fils valsent en ballet,
Je quenouille à l’infini
Agile, je manie la soierie
D’un petit palais
Qui n’a pas de prix.
* bistenclaque-pan est le bruit qui résonnait dans les rues de la Croix-Rousse, colline des canuts, les ouvriers tisseurs lyonnais.
Tisserand, oui, mais bijoutier, très certainement. J'aime beaucoup ton poème ! Et merci pour la leçon de vocabulaire aussi !
RépondreSupprimer:-)
RépondreSupprimerj'adore Lyon, et le quartier de la Croix-Rousse plus encore et les logements de canuts et leur lumière et leur haut plafond plus que tout.
RépondreSupprimerBravo !
Merci Berthoise. La Croix-Rousse, c'est un petit bout de moi, et Lyon plus encore. :-)
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