Entre tristesse et joie
Nous avions le choix :
Rester là et mourir
Ou partir pour souffrir :
L'agonie
De la survie.
Alors, nous sommes repartis
Vers l'horizon, vers le parc du soleil
Qui ne daignait pas nous réchauffer.
Mais nous sommes partis en chantant,
Dans ce froid tourmentant
Car c'est tout ce que nous avions
À partager dans les environs
Contre le froid, contre la mort,
Contre cet invraisemble sort
Qui a fait de nous des cadavres
À la recherche inutile d'un havre,
Tristement morts gelés,
Mais chantant sous le soleil.
Renoncer et mourir ou lutter et souffrir,
RépondreSupprimerl'être humain ne choisit pas toujours la facilité et trouve parfois d'étonnantes ressources.
Tu nous le démontres très bien et joliment, ici.
"Dans la troupe y a pas d'jambes de bois...
RépondreSupprimerla meilleure façon d'marcher..."
Triste destin qui me rappelle cette chanson qu'on entonne quand les pas se font lourds
@ SklabeZ : La survie, quelle chose incroyable, quelle chance que nous avons que la nôtre ne dépend pas d'un simple accident de sort.
RépondreSupprimer@ vegas : Ah, je ne la connais pas. (évidemment)
Merci pour vos commentaires, les gars.
Ont-ils fait le bon choix ? mourir avec des notes de musique gelées entre les dents brrrrrrrrrr !
RépondreSupprimerDifficile parfois de faire un choix et de savoir s'il sera le bon. Joli texte, Joye.
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