Si j'ai à cœur d'écrire,
Ce n'est pas que je veuille
M'épandre dans le dire
Ou noircir de la feuille
Obstinément ;
C'est juste qu'un instant
La rose que l'on cueille
Nous rend un peu distant,
Comme un qui se recueille
Aimablement.
A mon jardin j'enlève
Un peu de sa couleur.
Dans la maison, je rêve
Qu'elle y porte chaleur
Pour un moment.
Ainsi la chose écrite
Est pareille à la fleur :
Effeuille Marguerite,
Tu feras mon bonheur
Durablement
Ou celui de quelqu'une
Ou celui de la Lune
Pourvu qu'à ce labeur
Tu y mettes du cœur
Humainement.
Eh oui, Joe, Marguerite dura !
RépondreSupprimerBravo, c'est excellent !
LOL, Joye ! Merci et bonne journée à toi !
Supprimertrés fine sensibilité qui comme un parfum vient caresser les mots..Merci
RépondreSupprimerLa complicité de la plume et du sécateur... ;-)
RépondreSupprimerLa comparaison est habile et la manière de le dire, fort aimable, Mister Joe !
RépondreSupprimerJe trouve ce poème trés beau.
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