Si tu as les pieds en compote,
Si tu as la voix qui chevrote,
De la douleur entre les côtes,
La rotule qui s’escamote ;
Si tu as les nerfs en pelote,
L’œil bilouteux qui papillote,
Si t’as des nœuds dans l’épiglotte
Et du mou dans la redingote ;
Si t’as la mine un peu pâlote,
Si t’as l’estomac qui chipote
Et l’équilibre qui capote,
Si t’as besoin qu’on te dorlote ;
Si, au niveau de la culotte,
Tes roustons dansent la gavotte,
T’as la hulotte qui gigote
Et la chènevotte qui clignote ;
Si ta vitalité barbote,
Si t’as le lièvre en gibelotte,
L’Hérodote qui décalotte
Puis s’endort comme une marmotte ;
Si tu te sens tête de linotte,
Si t’as besoin d’un copilote,
Si t’as les pognes qui tremblotent,
Les abattis qui s’numérotent ;
Si tu te sens en manque d’azote,
Si ta misère est asymptote,
Si t’as la laiterie qui ballotte,
Si tu trottes à côté d’tes bottes
(Quand on voit tout ce que tu sirotes
Il est temps de payer la note !) ;
Si t’aimes pas qu’on t’appelle « camelote »,
Si tu n’veux pas qu’ton corps clabote,
Je ne vois qu’un seul antidote :
Va donc voir un docteur, mon pote !
Et nous, pendant qu’il te tripote,
On se f’ra une petite belote !
La photo a été prise à Lille en 2008. Une autre illustration, sonore, ici : http://youtu.be/zPba8RBkTvU
Alors là, mon pote,
RépondreSupprimerCe n'est pas de la gnognote,
Tu nous l'as faite rigolote !
Je crains surtout que l'avion ballotte et que les douaniers tripotent mais je pars quand même.
RépondreSupprimerMerci pour ce texte Joe et à bientôt :)
Bravo Joe !!!
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