LE DIRE, C'EST FOU...L'ÉCRIRE, C'EST MIEUX ? par Santoline

Prendre un bon kilo de pauvreté, une louche de chomage, deux cuillérées à soupe d'intolérance, touiller énergiquement puis faire mousser en fouettant.
Recouvrir d'un voile, laisser reposer en attendant que l'appareil se soulève.
Ajouter au choix, un grand verre ( pas de bol) de révolte, ou de lâcheté, selon le résultat escompté et enfin un poil (pas dans la main) de dédain.
Enfourner four très chaud par temps gris.
Sortir du four, arroser d'un verre à liqueur de cynisme et flamber.

5 commentaires:

  1. J'ai souvent lu des recettes qui servent à nous nourrir des idées, mais la tienne est une des meilleures que j'aie pu lire, et je t'en félicite.

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  2. Et si c'est pas bon, ce sera la faute à la crise !!

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  3. Grand bravo pour ta recette, c'est bien trouvé et (hélas) dans l'air du temps.

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  4. On est tous condamnés à utiliser cette recette, avec des variantes ou pas. Ou alors à faire les fous et à vivre en dehors de son temps plutôt qu'avec ou contre. Bref c'est compliqué et je m'embrouille. Alors du coup je retourne à mes fourneaux. de toute façon, ma devise à moi c'est il faut vivre pour manger et non pas manger pour vivre ! ;-)

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  5. Quand Santoline s'inspire de son grimoire et nous réinvente le cocktail...
    Molotov ;-)

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