la Vie est semblable à un fleuve
Où naviguent des bâteaux ivres
Dont le tiran d'eau évolue avec l'âge.
Tout près de la dernière porte
Le Tyran n'a plus assez de fond
Pour avancer avec aisance.
C'est pourquoi cette séquence
Devient paisible et légère
Comme une eau vive.
UN MOT. UNE IMAGE. UNE CITATION... pour ceux qui aiment écrire
Chut, Lise passe, et d'un coup je suis calmée et heureuse.
RépondreSupprimerQuel don que tu possèdes, belle poète !
Je n'ai fait que suivre l'évocation de l'image et des mots..délicatement choisis par toi Joye. Merci
RépondreSupprimer♥ ♥ ♥
SupprimerLa tyrannie de ma jeunesse m'interdit d'envisager ce delta mais si tu dis que ça ressemble à la Camargue et que c'est beau comme tes vers, je te crois !
RépondreSupprimer;-)
(Je suis toujours près à pousser la camarde dans la mare aux canards. En témoigne ce poème-ci que je me suis abstenu d'envoyer la semaine dernière pour ne pas envahir plus que de raisons l'espace de notre aimable hôtesse (ni choquer vos chastes oreilles !) :
CRI DU COEUR (DE L'HYPERTENDU)
Aujourd'hui j'ai enterré "Incinération"
Et mis le feu à "Enterrement" ;
Je ne ferai pas disparaître le corps
De mon délit ;
J'assume chaque jour un crime contre l'automne,
La vieillesse et l'obsolescence programmée :
Je nique la Mort !
Tes mots me plongent dans une douce béatitude et ma tension retombe.
RépondreSupprimerReviens plus souvent, docteur Lise ! ;-)
Tout coule comme de l'eau de source apaisante, même pour les bateaux ivres ;)
RépondreSupprimerTrès agréable à lire, comme toujours.
Un texte trés positif et oui, trés agréable à lire
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