- Oui, tu es blessé à vif, mais tu sauras t'y faire.
- Poum poum.
- Oui, je sais, mais bon, cela arrive à tout le monde.
- Poum.
- Oui, c'est terrible, mais bon, écoute..
- Poum poum poum.
- Non, je ne veux pas que tu changes. Si tu changes, tu ne seras plus le même.
- Poum.
- Voilà. Il faut que tu restes ouvert et donc vulnérable - là, sur ma main.
- Poum poum.
- Oui, je sais, mais c'est comme ça.
- Poum.
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
- Poum ?
- Mais bien sûr !
- Poum poum.
- Oui, je t'assure.
- Poum poum.
- Bah oui, comment pourrais-tu te douter de moi ?
- Poum.
- Bin, sans toi, je suis rien, et tu le sais bien.
- ...
- Ah, taquin !
- Poum.
- Allez, bon, tout va mieux ?
- Poum poum.
- Très bien. Allez, va jouer et attention aux crétins qui te jettent des pierres.
- Poum.
UN MOT. UNE IMAGE. UNE CITATION... pour ceux qui aiment écrire
Même sans stéthoscope je l'entends bien, poum poum, poum poum, poum poum...
RépondreSupprimerTant qu'il y aura des Poum pour rassurer...
RépondreSupprimer@ SklabeZ et @ Vegas : Merci les gars.
RépondreSupprimerQuand je lis un texte de ce genre, j'ai l'impression que c'est moi qui ai marché sur la patte du petit oiseau. J'ai pourtant beaucoup maigri. Je suis si lourd que ça, encore ?
RépondreSupprimerAllez, sourions, soyons légers ! Que les blessures s'éclipsent !
C'est une erreur de se voir dans tous les textes, Joe. Si cela se trouvait, je serais courtisane, assassine, futuriste, randonneuse et je ne sais pas encore dans ces dernières semaines.
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