Loin des hommes et de tes capitaines chevronnés
Mon beau yacht-club, qu’es-tu aujourd’hui devenu
Au détour du fleuve dans cette vasière inconnue
Ici venu mourir, de tous abandonné
Rigueur des océans fièrement affrontée
De ces mers lointaines, toujours en es revenu
Avec exactitude et sans déconvenue
Au grand soulagement des familles enchantées
Tu traînes ta misère, sardinier ou brigantin
Rongé par les xylophages, quel inzuste destin
La société moderne fait peu cas de ton passé
Resplendissante armada, jadis au zénithe
Échouée ici sur ces rivages de granit
Ô mon xylophone, louons sa gloire passée
Bravo, les sonnets ne sont pas faciles à écrire, enfin pas les bons sonnets, comme celui-ci ! Bravo !
RépondreSupprimerPas facile à écrire en effet. En m'y collant j'ai pu mesurer toute la difficulté de l'exercice.
SupprimerAvant je ne connaissais pas, c'est chez toi que je les ai découverts.
C'était mon premier, mon tout premier...
Merci du compliment, que je prends comme un encouragement.
Ah oui, tout à fait, ce serait dommage de ne pas continuer à les écrire, parce que tu le fais très bien !
SupprimerTout y est ! même la nostalgie du passé glorieux. Très chouette poème, bravo Sklabez
RépondreSupprimerMerci Santoline.
SupprimerLe pourpre de l'émotion envahit mon visage ;-)