Il était une fois une fille qui s’appelait Cindy Rillon.
NB :
Notre Cendrillon 1950 ne se trouvera pas accroupie devant le feu, habillée de
haillons. Ceux qui s’attendent à celle de Perrault seront obligés de chercher
ailleurs qu’en ce lieu. Merci. – La Rédaction
Il était
une fois une fille qui s’appelait Cindy Rillon. Elle est née en 1934 à
Cleveland. Sa mère était encore en vie et ses parents n’étaient pas divorcés.
NB :
Ceux qui s’attendaient à une marâtre venimeuse seront obligés de chercher
ailleurs, soit avant 1950 chez Perrault, ou après chez Stephen King, peut-être.
– La Rédaction
Il était
une fois une fille qui s’appelait Cindy Rillon. Elle est née en 1934 à
Cleveland. Sa mère était encore en vie et ses parents n’étaient pas divorcés.
Cindy était sympa, sympa comme toutes les filles étazuniennes aux années cinquante,
c’est-à-dire, très sympa.
NB :
Ceux qui souhaitaient lire une histoire où il y a du mauvais pour aller avec le
bon devront se contenter de cette histoire elle-même, qui n’est que strictement
du mauvais. – La Rédaction.
Il était
une fois une fille qui s’appelait Cindy Rillon. Elle est née en 1934 à
Cleveland. Sa mère était encore en vie et ses parents n’étaient pas divorcés.
Cindy était sympa, sympa comme toutes les filles étazuniennes aux années cinquante,
c’est-à-dire, très sympa. Pour ses seize ans, ses parents lui avaient promis
une belle robe et de nouvelles chaussures. Cindy était heureuse. Ce serait
parfait pour aller au grand bal du lycée avec son prince, Johnny.
NB :
Bah, tous les jeunes garçons dans les années 50 s’appelaient Johnny, ne le
saviez-vous pas ? – Yep, c’est encore nous, vos amis de La Rédaction. Vous
vous attendiez à quelqu’un d’autre à cette heure tardive ?
Il était
une fois une fille qui s’appelait Cindy Rillon. Elle est née en 1934 à
Cleveland. Sa mère était encore en vie et ses parents n’étaient pas divorcés.
Cindy était sympa, sympa comme toutes les filles étazuniennes aux années cinquante,
c’est-à-dire, très sympa. Pour ses seize ans, ses parents lui avaient promis
une belle robe et de nouvelles chaussures. Cindy était heureuse. Ce serait
parfait pour aller au grand bal du lycée avec son prince, Johnny. Après le bal,
Johnny est revenu à la maison pour prendre un verre.
NB :
Un verre de lait, hein ? Les jeunes gens de bonne famille comme Cindy et
Johnny ne buvaient pas d’alcool à cette époque-là en Amérique. Non. Personne ne
fumait ni ne buvait au bon vieux temps, noméo, vous vous croyez où, hein ?
? – La R.
Il était
une fois une fille qui s’appelait Cindy Rillon. Elle est née en 1934 à
Cleveland. Sa mère était encore en vie et ses parents n’étaient pas divorcés.
Cindy était sympa, sympa comme toutes les filles étazuniennes aux années cinquante,
c’est-à-dire, très sympa. Pour ses seize ans, ses parents lui avaient promis
une belle robe et de nouvelles chaussures. Cindy était heureuse. Ce serait
parfait pour aller au grand bal du lycée avec son prince, Johnny. Après le bal,
Johnny est revenu à la maison pour prendre un verre. De lait. Ils ont mis des
disques au tourne-disque [cf « turntable »
chez le Wikipedia d’Antiquités – à savoir l’ Antiwikités . NDLR]
NB :
Bah non, on ne va pas vous faire toute une annotation à chaque phrase ! On
n’est plus en 1950, voyez-vous. Ces jours-ci, il faut écrire moins pour gagner
davantage. Le changement, c’est pour maintenant, hein ! – Nous, la
Rédaction
Il était
une fois une fille qui s’appelait Cindy Rillon. Elle est née en 1934 à
Cleveland. Sa mère était encore en vie et ses parents n’étaient pas divorcés.
Cindy était sympa, sympa comme toutes les filles étaz-uniennes aux années
cinquante, c’est-à-dire, très sympa. Pour ses seize ans, ses parents lui
avaient promis une belle robe et de nouvelles chaussures. Cindy était heureuse.
Ce serait parfait pour aller au grand bal du lycée avec son prince, Johnny.
Après le bal, Johnny est revenu à la maison pour prendre un verre. De lait. Ils
ont mis des disques au tourne-disque, et Cindy a dansé pour Johnny qui admirait
ses chaussures et qui était en train de décider comment il pourrait les avoir
pour lui-même, parce qu’il aimait s’habiller comme une fille mais en privé
parce que c’était 1950 et l’on tuait encore les gens comme cela au bon vieux
temps de 1950.
FIN
NB : Non,
mais pourquoi lisez-vous encore ? On vous a bien dit que c’était la fin de
l’histoire. Franchement, hein ? Allez, zou ! Dehors !!!
Tu as oublié de signer ton texte mais on t'a reconnue. Personne ne peut écrire ces "Contes de ma mère Joye" comme toi ni surtout mieux que toi !
RépondreSupprimerTa mère ?? Et ta soeur ???
Supprimer;o)
Cindy devait avoir de grands pieds alors ?... sinon, pauvre Johnny !!
RépondreSupprimer:))
Elle avait, surtout, beaucoup de talon...
SupprimerJ'aime bien la façon dont tu as écrit ce texte - Tu es vraiment bien inspirée :-)
RépondreSupprimerMerci beaucoup, Anne-Ma.
SupprimerIl était une fois une fille qui s’appelait Cindy
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup Cindy,
une fille sans préjugés
même contre les garçons qui s'habillent en fille...
et Cindy a dansé pour Johnny
J'aime beaucoup Cindy
Je viens d'y penser, une de mes belles-soeurs s'appelle Cindy!!!
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