Rembrandt. Jeune fille à la fenêtre |
Accoudée au bord de sa fenêtre, elle regarde dans la
rue.
Elle regarde dans la rue, mais ne voit pas les
passants, plongée dans ses rêveries. Ni l’animation du quartier, ni les
promeneurs ne l’intéressent, pourtant, comme tous les jours, elle se met à la
fenêtre dans l’attente de son retour.
Une fois de plus, elle doit se rendre à l’évidence ;
comme hier, comme avant et comme encore avant, elle ne le reverra pas. Au fur
et à mesure que les jours passent, le doute s'installe et son fol espoir
s’amenuise.
Elle n’aurait jamais dû l’offenser mais ce fut plus
fort qu'elle. Elle le savait pourtant, son impulsivité maladive lui avait déjà
joué des tours et elle aurait dû connaître ses limites.
Il faut toujours connaître les limites du possible.
Pas pour s'arrêter, mais pour tenter l'impossible dans les meilleures
conditions.
Jurant qu'on ne l’y reprendrait plus, elle espère en
l’avenir... en des temps meilleurs qui le verront revenir et là… elle promet de
se maîtriser, dusse-t-elle se mordre la langue.
Blessé, il ne reviendra pas, du moins pas tout de
suite. C’est qu'il est long le temps de la réparation !
En attendant, elle passe ses journées, accoudée à la
fenêtre...
Chouette Sklabez !... ça pourrait être l'autre version(celle de Rosalie)de Victor et Rosalie non ?
RépondreSupprimerLaissons-les tous les deux à leurs méditations et nous verrons !
:))
Ah, oui, je le vois maintenant, cela pourrait bien être un echo de ton texte ! Bien vu !
SupprimerOui, Santoline, ça se pourrait très bien.
SupprimerMais si elle apprenait qu'il est passé en bus en se cachant le visage, elle risquerait de ne jamais s'en remettre.
J'avoue que je n'aime pas trop les textes qui mettent le blâme sur la femme. Est-ce que la faute était chez elle ou chez lui ? ;-)
RépondreSupprimerCe n'est pas parce qu'on n'aime pas que ça n'arrive pas ;-)
SupprimerElle a fait une faute, juste une petite faute, ses paroles ont dépassé ses pensées.
Lui aussi a fauté, il s'est braqué et a claqué la porte.
Des chamailleries qui tournent, comme souvent, en bouderies.
Ayant pris conscience de la puérilité de son geste, il est revenu.
Il est revenu, sont tombés dans les bras l'un de l'autre et ils se sont pardonnés se promettant de ne plus recommencer.
Ils en sont sortis renforcés.
Depuis, parfois elle se mord la langue alors que son oreille à lui a parfois des absences.
Ah oui, je sais. Mais comme m'a dit ma maman "C'est toujours la nana qui paie". ;-)
SupprimerIl y a encore et toujours, beaucoup d'inégalités.
SupprimerMais dans notre monde, dit occidental, les choses se sont sensiblement améliorées et les hommes ne sont pas tous des machos.
D'accord, il reste beaucoup à faire et nous ne devons pas nous arrêter en chemin. Avec des gens intelligents et respectueux on devrait y arriver.
J'espère que ta maman pourra un jour le voir.
Oh SklabeZ, ma mère n'est pas le genre de personne de changer son avis après 80+ ans d'expérience. ;-)
SupprimerJoye, les anciens disaient
RépondreSupprimer"un cheval ne se bat pas tout seul "
Quand on est deux, on a une part de responsabilité partagée dans l'échec, non ?
Ma première lecture du texte m'a donné l'opinion que c'était la faute de la fille.
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