Les larmes plein les yeux, l'âne se regardait dans la glace.
- "Peut-être devrais-je mourir, puisque je suis un être aussi abject" pensa-t-il ...
Soudain, dans le miroir, il croisa le regard de l'ange, et il sut, que pour l’ange, il ne serait jamais abject. Alors, il se noya dans la profondeur de ses yeux et en perdit la mémoire*.
*Tes yeux sont si profonds que j'y
perds la mémoire. - Louis Aragon
Ravi que le vent frais de la côte te ramène ici, douce Anne-Marie.
RépondreSupprimerIl soufflait un peu fort cette dernière semaine ;-)- Grand merci à toi, Joye.
SupprimerJolie rencontre et jolie fable ! Moi aussi je veux bien faire l'âne pour avoir le son des poèmes d'Aragon !
RépondreSupprimerMerci beaucoup Joe :-)
SupprimerUn âne même déprimé peut être réconforté.
RépondreSupprimerUn regard d'ange suffit, il lui enlève toute tristesse de sa mémoire.
:-) - Merci Sklabez
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