Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
A
travers une porte ronde
J'ai
vu les premières jonquilles,
Du
lierre les feuilles vagabondes,
Et
des abeilles en escadrille.
Déjà
le tchip-tchip du pinson
Troue
le silence matinal,
Au
potager sort l'arsenal
Du
vieux jardinier impatient
D'ordinaire
Muet, là sifflotant,
C'est
le Printemps à l'unisson.
Hier, je pensais un peu à ce moment presque-été du printemps (d'ici encore deux mois ou presque chez moi) et ton poème récrée la même sensation de bonheur. Bravo pour ta récréation des sons aussi.
RépondreSupprimerC'est tout simplement splendide ! Bravo !!
Merci Joye! J'essaie de conjurer les prévisions météo qui nous donnent de la neige pour demain :(
SupprimerTu reprends admirablement le fil...
RépondreSupprimerBien joué Théophile !
Le jardinier que tu évoques habite probablement au sud de la Loire !
RépondreSupprimerSur les traces de Theophile Gautier
RépondreSupprimerMême sans ses inspecteurs cocasses
C'est fou ce que le capitaine Vegas fracasse !
;-)