Dans ce baraquement, là, tout près des barbelés
Entre les rotations des argousins, véritables pitbulls
Il prenait un bol d’air aux barreaux de la cellule
Car il savait, et pour lui l’enchainé c’était là, capital,
Qu’oublier de respirer était la seule distraction fatale.
Et sa vie s’écoulait sans commettre cette erreur létale.
- J@k pour Joye semaine du 24 mars
Wow, JAK, toute une histoire dans quelques mots. C'est très fort ! Bravo !
RépondreSupprimerJe voulais parler de cet enfer, vécu par un de mes grands-pères mais tu l'as fait bien mieux que moi, JAK! Alors, j'ai parlé de l'autre grand-père...
RépondreSupprimerBravo et merci pour tous eux tous.
Sourire ému d'Ep'
Le ressenti est en effet très fort. Belle écriture !
RépondreSupprimerLe barbelé t'a entraîné sur des idées bien noires mais hélas trop réelles encore de nos jours. Ca donne froid dans le dos.
RépondreSupprimerUn texte fort et émouvant. Grand bravo Jak
RépondreSupprimerLes barbelés emprisonnent aussi le souvenir et l'empêchent de se dissiper.
RépondreSupprimerUne très jolie et émouvante histoire, pour ne pas oublier...