Vous voyez là-haut par Bongopinot




Vous voyez là-haut, ce magnifique manoir
Entouré de verdure et d’arbres centenaires
Il appartient depuis peu à Monsieur Lenoir
Un homme bavard à l’allure débonnaire

Il invite tous les jours des amis dans sa demeure
Pour manger, boire une bière à la texture crémeuse
Et ils parlent et gesticulent, pendant des heures
En  buvant, cet élixir, cette bière fabuleuse

Les bavards sont les plus discrets des hommes
Ils  parlent que pour ne rien dire, ils parlent au vent
Ils parlent pour éviter l’ennui, la solitude en somme
Ils parlent de tout de rien de la pluie du beau temps

Comme c’est triste de voir ce monsieur Lenoir perdu.
Dans ce beau manoir sans vie, sans véritable amis,
Pourvu qu’il s’ouvre au monde, à une rencontre inattendue
Un jour qui sait, une personne verra, en lui, un bavard de génie.

13 commentaires:

  1. EXCELLENT !!! Tu as vraiment très habilement tissé les trois parties en ravissant poème...j'aime surtout...

    "Les bavards sont les plus discrets des hommes
    Ils parlent que pour ne rien dire, ils parlent au vent
    Ils parlent pour éviter l’ennui, la solitude en somme
    Ils parlent de tout de rien de la pluie du beau temps"

    Tes rimes sont vraiment bien, subtiles et fines.

    Excellent ! (je me répète, je sais, mais c'est vrai !)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. merci merci merci , Joye c'est un plaisir de participer !

      Supprimer
    2. Merci Joye pour ce que tu sais !

      Supprimer
  2. Alors je lui souhaite de trouver même l'âme soeur.... ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ha ! Merci pour lui !

      Et merci Jill bill de ta sympathique visite

      Supprimer
  3. J'aime beaucoup ton histoire de Monsieur Lenoir, et je lui souhaite de trouver un véritable ami :-) - Bravo Bongopinot.

    RépondreSupprimer
  4. Merci Anne-Ma c'est très gentil à toi ça me touche ;-)

    RépondreSupprimer
  5. Monsieur Lenoir est si bien décrit, dans son sombre monde de solitaire.
    Souhaitons à Monsieur Lenoir qu’un peu de lumière apparaisse dans toute cette verdure, et qu’il devienne disert à bon escient.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout à fait Jak espérons le pour lui !

      Merci Jak

      Supprimer
  6. Quand il parlera aux arbres centenaires, il trouvera en peu de mots le vrai chemin de la vie...
    Très joli texte!

    RépondreSupprimer
  7. Merci pour ton gentil commentaire Chère Epamine

    RépondreSupprimer
  8. Un grande merci Dame Epamine

    RépondreSupprimer
  9. Il lui faut trouver de l'écoute coûte que coûte !

    Ce n'est pas le tout d'ouvrir son pavillon
    Il faut que les autres ouvrent les leurs
    Sinon la communication
    Est un leurre !

    RépondreSupprimer