En tirant les manettes
J’ai stoppé la machine.
Sur un bout de moquette
J’ai posé, délicat,
Ses vis, ses engrenages,
Ses boulons, ses rouages,
Ses tiges, ses courroies ;
Et puis j’ai remonté,
En assemblant de tête,
Le monument d’amour
Que l’on pouvait tirer
De ce monstre-assemblage.
Et puis j’ai remonté,
En assemblant de tête,
Le monument d’amour
Que l’on pouvait tirer
De ce monstre-assemblage.
De la réalité
Je tire en vérité
Des bijoux singuliers.
Ils n’ont qu’un seul défaut :
Ils ne sont pas réels.
Nous en sommes d’accord.
Je tire en vérité
Des bijoux singuliers.
Ils n’ont qu’un seul défaut :
Ils ne sont pas réels.
Nous en sommes d’accord.
Et puis de la chanson
Que chantait Jakie Quartz,
Pour les fous que nous sommes,
J’ai repris tous les mots
Et les ai recollés
Pour qu’autrement ils sonnent :
Que chantait Jakie Quartz,
Pour les fous que nous sommes,
J’ai repris tous les mots
Et les ai recollés
Pour qu’autrement ils sonnent :
En rêve toutes les nuits
Les plus belles images
D'un superbe voilier
Ramènent le couplet
Des soucis à se faire :
Je le connais par cœur.
Les plus belles images
D'un superbe voilier
Ramènent le couplet
Des soucis à se faire :
Je le connais par cœur.
C'est une histoire sans fin
Pour toutes les victimes
D'une love-story :
Juste au mauvais moment
L'heure se met en grève
Sur un air de romance.
Pour toutes les victimes
D'une love-story :
Juste au mauvais moment
L'heure se met en grève
Sur un air de romance.
Le blues pour s'installer
Se repasse le film.
On revoit les débuts
Et on connaît la fin,
Le manque de façons
Sur les clichés trop pâles.
Se repasse le film.
On revoit les débuts
Et on connaît la fin,
Le manque de façons
Sur les clichés trop pâles.
D’un amour à un autre
Nos lits improvisés
Ne font rire que nous.
Gros plan sur l'état d'âme
Du trop de romantisme,
Sur l'amour immortel !
Nos lits improvisés
Ne font rire que nous.
Gros plan sur l'état d'âme
Du trop de romantisme,
Sur l'amour immortel !
Juste quand le sommeil
Laisse les yeux fermés
Malades de l'amour,
Quelques verres de vin
Fatiguent tout le monde
Dans un night-club désert.
Laisse les yeux fermés
Malades de l'amour,
Quelques verres de vin
Fatiguent tout le monde
Dans un night-club désert.
Juste une mise au point :
Pour tous les souvenirs
Que vous donne la vie,
La beauté de la mer ;
Pour tous les souvenirs
Que vous donne la vie,
La beauté de la mer ;
Juste un petit clin d'œil :
Au soleil de survie
Qui se tire en râlant
Tes yeux disent : « je t'aime !».
Au soleil de survie
Qui se tire en râlant
Tes yeux disent : « je t'aime !».
De la réalité
Je tire en vérité
Des bijoux singuliers ;
Ils ont pour qualité
De n’être pas très vrais.
Nous en sommes d’accord !
Sacré Joe ! Bravo !
RépondreSupprimerEt me voilà rajeunie de 30 ans! Un vif merci à toi pour ce traitement rapide et efficace! ;)
RépondreSupprimerBravo pour ton texte "customisé" qui sonne d'autant plus que vrai que l'artiste a été accusée de violence à cause de "quelques verres de vin" en trop... Une "mise au point" s'est avérée nécessaire!
Sourire d'Ep'
Zut! J'ai oublié de dire que j'aimais autant cette belle affiche d'Hector et Andromaque que la magnifique statue de Chirico à Monaco. La virilité de l'un et la féminité de l'autre sont puissamment exprimées!
RépondreSupprimerJuste une mise au point quand le sommeil se met en grève, un peu de lecture sur un vieux texte rajeuni et modifié par joe Krapov et j'en tire en vérité beaucoup de plaisir, c'est juste une mise au point un petit clin d'œil d'avant minuit !
RépondreSupprimerBravo excellente idée !
merci pour ce beau rappel en chanson !
RépondreSupprimerJacky Quartz revisitée par Joe, belle originalité - Bravo :-)
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