Elle par Bongopinot

Un homme admire la sculpture d'un visage
Il revoit sa femme au joli temps de l'insouciance 
C’était bien avant de la connaître, elle, elle sauvage
Elle, qui, à toutes les époques, a semé la décadence

Elle ! La guerre! Oui elle,
Sans répit s'installe, anéantit tout,
Sur son passage tout est misère cruelle
Les Hommes en deviennent fous.

Une guerre laisse le pays avec trois armées
Une armée d'infirmes, yeux hagards, survivants
Qu'elle grignote petit à petit en continuant d'avancer
Une armée de pleureuses aux larmes d'enfants

Elle se complaît dans tous nos malheurs
Elle ne vit que par nos stupides querelles
Et même une armée de voleurs, de chapardeurs
De mendiants, ne pourront rien contre elle

Mais elle, la guerre, est menée par une poignée d'Hommes
Pourquoi? Pour qui? Au nom de qui, de quoi ? Punaise !
Vous donnez l'ordre de prendre les armes,
De tirer ? "Vous n'avez pas d'autre choix"  - Foutaise !