Chère okāsan*,
ma sœur, ma mère inopinées…. Vous aurez beau dire et beau faire, tous vos
discours prometteurs de richesse et de
volupté ne me convaincrons pas de rester attachée à l’okiya.*
Je veux reprendre ma liberté.
Depuis ma plus
tendre enfance vous m’avez formatée à votre image.
Vous m’avez promis, contre ma soumission
totale monts et merveilles.
Je suis
toujours soumise.
Mais aujourd’hui bien décidée.
Je mets un
terme à ma carrière annoncée.
Je me
marie
J’organise
ce soir ma cérémonie d’adieu et je vous offrirais le riz bouilli en guise de
remerciements.
Définition :
Okasan la patronne
est appelée okāsan,
« mère », les geishas plus âgées sont considérées comme les grandes
sœurs des jeunes
okiya Les okiya sont des maisons de femmes
Omedetu, JAK-sama. Watashi-wa genki-desu.
RépondreSupprimeralors là T U -MÄ- U !!! chère polyglotte:)
SupprimerLa geisha en tout bien tout honneur sert le thé et la conversation à ces messieurs... celle-ci est bien décidée à ne pas le rester, merci Jak
RépondreSupprimerExcellent Jak quelle culture merci pour tes explications sur : okāsan, les geishas, okiya
RépondreSupprimer做得好 = Bravo
Bonsoir
RépondreSupprimerJe ne connais pas grand chose sur les Geishas, sinon que ce sont des dames de "compagnies" érudites et raffinée mais j'ai beaucoup aimé ce texte.
Mes amitiés
Dominique
La détermination à se sortir des griffes des conventions et des plans de vie tracés à l'avance... La soumission forcée ne donne jamais rien de bon... C'est bien vu, JAK !
RépondreSupprimerFaire son choix et décider de ne pas se soumettre, une décision pas toujours facile à prendre. Joli texte. Bravo Jak.
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