L'insoumise par JAK

Chère okāsan*, ma sœur, ma mère inopinées…. Vous aurez beau dire et beau faire, tous vos discours  prometteurs de richesse et de volupté ne me convaincrons pas de rester attachée à l’okiya.*

 Je veux reprendre ma liberté.

Depuis ma plus tendre enfance vous m’avez formatée à votre image.

 Vous m’avez promis, contre ma soumission totale monts et merveilles.

Je suis toujours soumise.

Mais  aujourd’hui bien décidée.

Je mets un terme à ma carrière annoncée.

Je me marie

J’organise ce soir ma cérémonie d’adieu et je vous offrirais le riz bouilli en guise de remerciements.







Définition :

Okasan la patronne est appelée okāsan, « mère », les geishas plus âgées sont considérées comme les grandes sœurs des jeunes

okiya Les okiya sont des maisons de femmes 

7 commentaires:

  1. Omedetu, JAK-sama. Watashi-wa genki-desu.



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  2. La geisha en tout bien tout honneur sert le thé et la conversation à ces messieurs... celle-ci est bien décidée à ne pas le rester, merci Jak

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  3. Excellent Jak quelle culture merci pour tes explications sur : okāsan, les geishas, okiya

    做得好 = Bravo

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  4. Bonsoir

    Je ne connais pas grand chose sur les Geishas, sinon que ce sont des dames de "compagnies" érudites et raffinée mais j'ai beaucoup aimé ce texte.
    Mes amitiés
    Dominique

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  5. La détermination à se sortir des griffes des conventions et des plans de vie tracés à l'avance... La soumission forcée ne donne jamais rien de bon... C'est bien vu, JAK !

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  6. Faire son choix et décider de ne pas se soumettre, une décision pas toujours facile à prendre. Joli texte. Bravo Jak.

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