Le Pont'eux par Jill-Bill

Les braves gens, les gens contents
Me regardent de guingois
Dans mes vieux godillots
Ma barbe, mes guenilles
Quand je mendie
Quelques euros
De quoi
Tenir jusqu'au soleil suivant...

Il y a le pressé, le curieux, l'hébété
Sur mon chemin de malheur,
Celui qui ne donne jamais
Celui qui me défigure
Celui qui la tête hoche
Et moi qui insiste
Insiste de la main, du regard, dans ma bosse
Il faut savoir avoir raison sans choquer
Il faut aussi se tromper sans commettre d'erreur...
J'en aurai sa monnaie
Comme son mépris à la figure,
Moi pauvre Jean de la cloche
Triste sire parmi les tristes
Un pont'eux comme disent les gosses...

4 commentaires:

  1. Parfois est dur le regard de l'autre un texte réaliste sur les jours difficiles
    Bravo

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  2. En te lisant, j'ai entendu chanter Brassens. Brava, Jill !

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  3. Merci Joye... le début en effet fait référence à Georges.... ,-)

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