Tu connais le jeu des convenances
Tu te tiens en toutes circonstances
Mais dans tes yeux pas même une étincelle
Tu ne leur montres qu'une pudeur exagérée
Tu ne te confies pas tu gardes la même attitude
Et comme on dit il n'y a pas plus prude
Que celui qui a un lourd secret à cacher
Et le tiens tu ne veux en aucun cas le dévoiler
Même en prenant le thé ou le café à la pose
En entendant les racontardes des autres tu as ta dose
Tu préfères ne rien dire et surtout ne rien avouer
Mais le soir venu, enfin tu te révèles tu te dévergondes
Tu oublies les tracas et toutes ces têtes bien pensantes
Plus de hiérarchie plus de conversations cassantes
Enfin tu souris et tu ris et même tu te bidonnes
Et devant ton miroir tu te transformes en belle
Tu te délivres de tout tu vis à cent à l'heure
Tu découvres ton succès et tous tes admirateurs
En pensant quand même que parfois la vie est cruelle
NDLR : L'image utilisée par l'auteure est "All Is Vanity" par Charles Allan Gilbert
Double je.... ,-) Combien que l'on ne soupçonne même pas ! Merci Bongopinot, jill
RépondreSupprimerMerci à toi Jill-bill
RépondreSupprimergarder son sang froid, tout un art malgré les bouillonnements sous le crane...Heureusement la soupage de sécurité permet de remettre l'ordre et limite les dégâts :)JAK
RépondreSupprimertout à fait Jak
SupprimerJe ne vois pas vraiment ce que tu veux dire, mais l'effet est agréable.
RépondreSupprimerC'est pas grave Joye tu sais moi-même parfois je me perds ;-)
SupprimerEn réalité, c'est un peu docteur Jekill et mister Hide, non ? Je l'imagine bien, cette femme, en tant que secrétaire de direction (par exemple), le jour, lisse, totalement commune, se fondant dans la société, et le soir venu, gogo danseuse (toujours par exemple)... Je me trompe ?
RépondreSupprimercela pourrait être tout à fait ça Nhand
SupprimerMoi je pensais à un homme le jour et femme le soir
Ah oui, bien vu ! Les secrets sont de toutes natures... (et tant mieux ! ;))
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