Depuis que j’étais au chômage,
je déprimais dur.
Une amie me conseilla
d’aller m’inscrire chez AGTTI PT, (agence
de travail temporaire intérimaire pour tous)
Une charmante DRH me pris en
charge, et au vue de mes compétences, me donna un travail momentané.
Elle me fixa rendez vous avec
l’un de ses sous-fifres., en Belgique, à
quelque pas de chez moi
Qu’à
cela ne tienne, un copain me prêterait sa vieille torpédo pour m’y rendre.
Arrivée de bon matin sur
place, devant des locaux lugubrement horribles, au charme plus qu’ultra sibyllins il y avait déjà queue d’attente, je n’étais
pas la seule !
Un chef d’équipe attribuait
le boulot, avec la sureté de celui qui n’a pas de temps à perdre avec le menu
frottin.
Vint mon tour, et quelle ne
fut pas ma surprise de voir le travail qui m’était attribué :
Je devais laver toutes les
vitres de la tour du puits n.2
Ceci sans chômer, de suite, illico presto….
Ce que je fis, en affamée que j’étais, aux abois, sans pain
depuis plusieurs jours, ne n’allais pas rechigner !
Je m’attaquais avec la force
du désespoir à ma tache et je dois dire que
je m’en suis acquittée rapidement.
Avant le rapatriement du
personnel, j’ai eu le temps, en plus de
visiter un peu les lieux.
Il y avait un bureau avec
une splendide bibliothèque.
Férue- dans mes temps anciens de nourritures
intellectuelles, j’ai zieuté quelques livres. Un manuscrit aux pages jaunies a retenu mon
attention : Il s’agissait d’un recueil de maximes et proverbes anciens.
Au hasard, je tournais les
pages et ce proverbe berbère m’a
interpellé :
Travailles,
et tu deviendras fort ; assieds-toi, et tu sentiras mauvais.
Alors là, je me suis dit, les
livres ne disent que des mensonges,
Non seulement je n’avais plus de
force après être restée des heures les bras en l’air mais de surcroit je puais
la transpiration !
Vu comme ça, la réalité fait mentir ce proverbe berbère. Au premier degré, c'est tout l'inverse, le travail épuise et provoque la transpiration (qui ne sent pas la fraîcheur). Après, au second degré...on peut rapidement extrapoler... héhé
RépondreSupprimerAvec un "tu" à la seconde partie de phrase... ça donnerait comme sens, mal à l'aise... bon à rien, la sueur on n'a rien de fait de mieux pour gagner honnêtement sa place au paradis... ;-) JB
RépondreSupprimerLà je te comprends après un boulot physique on ne sent pas la rose c'est sûr mais tu as l'écriture que tu manies à memerveille pour notre plaisir
RépondreSupprimer♥
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