Devant la vitrine de l’horloger, Nous regardions le temps passé. - Veux-tu m’épouser ? M’avais-tu demandé - Volontiers Avais-je soupiré. Nous étions enfants Et du haut de nos dix ans, Sur la pointe des pieds, Nous regardions le temps passé. La main sur le cœur, Nous récitions en chœur, Cette phrase de Marylin French Gravée sur une planche, « Les fleurs poussent aussi parmi les ruines » Conjurant ainsi nos vies mesquines, Les bras enlacés Nous regardions le temps passé. L’enfance a filé, Chacun sa destinée, Et certains soirs Emplie de désespoir, Un court instant, Je remonte le temps, Devant la vitrine de l’horloger Je regarde le temps passé.
LE TEMPS PASSÉ par Anne-Marie
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Toi aussi, tu sais traiter toutes les consignes dans une seule oeuvre, wow !
RépondreSupprimerTon poème est aussi beau et doux, Anne-Ma, félicitations !
Belle expression de la nostalgie du temps passé... et bravo pour la triple consigne
RépondreSupprimerMerci à vous.
RépondreSupprimertrès beau ce poème avec un air de valse qui tourne et s'enroule sur lui-même
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