MAIS AU DEHORS, IL FAIT ENCORE UN TEMPS SPLENDIDE par joye

J'aime bien quand les étoiles tombent du ciel. Elles finissent avec brio, on ne les oublie pas. Lorsqu'elles tombent du plafond, c'est autre chose. L'ennui, c'est qu'on risque de se faire brûler. Or, un jour, un génie quelconque a trouvé comment les fixer dans leur descente, attachées par des fils. Certes, cela les prive de leur passage inoubliable, et, tôt ou tard, on oublie même de les regarder et d'enlever la poussière et les toiles d'arraignées qui les encombrent, jusqu'au jour où l'on porte plainte et le gérant, furieux, téléphone chez le concierge qui envoie une bonne quelconque qui apporte son gros plumeau et qui fait guilli-guilli aux étoiles. C'est tout un métier et tout un art, vivre parmi des étoiles fixées dans leur descente du plafond.

6 commentaires:

  1. Mieux ça que poussiéreux ! ;o)

    Merci Berthoise ! ♥

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  2. Ah vraiment ? C'est drôle - quand j'essaie de faire rire personne ne trouve drôle and quand je n'essaie pas, c'est plus amusant que je ne pensais. Oh well!

    Quoi qu'il en soit, merci d'avoir apprécié, Miss!

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  3. Chez moi il n'y a que mon araignée à descendre du plafond !
    La photo est-elle de toi ?

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  4. Oui, Joe, je l'ai prise dans l'hôtel à Denver.

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