Elle avait pris la clé des champs
Celle qui ouvre sur la vie
S'était trompée en la tournant
Et dans l'eau avait atterrit .
Mouillée de brume et d'ennuis
Elle pataugeait entre jour et nuit
Une rencontre éphémère
Lui remis les pieds sur terre.
Toute étourdie et balbutiant
Elle marchait dés à présent
Elle marchait dés à présent
La tête en l'air, les pieds trempés
Complètement désabusée.
Complètement désabusée.
Les clés sont pleines de mystères
Joueuses comme des enfants
Elles se manient délicatement
Prenez bien garde en les croisant.
Trés plaisant à lire ce texte. Bravo.
RépondreSupprimer:-)
Oui, cela plaît vraiment à l'oreille. Et aux yeux !
RépondreSupprimerBravo Lise !
RépondreSupprimerC'est magnifique.
Comme une comptine qui danse et tourne sur elle même
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