Là, c'est l'accident que tu as eu glissant dans la boue
Où ta peau s'est ouverte comme une grande écluse
Laissant passer le sang épais et des cailloux.
Là, c'est où le bistouri brillant du chirurgien
A patiné deux fois, insouciant. Expertement rieuse,
La clé à la portée de ta santé, de ta vie, mine de rien.
Là, ce sont quelques souvenirs, cadeau de ta mère :
Ces signes de ses soucis que tu portes maintenant toi-même,
Sur ton front, entre tes yeux, un rappel, curieuse chimère.
La peau, elle, se souvient. Elle retient toute l'histoire
D'une vie, d'un héritage : chaque petit moment, combientième :
Un tapis, un tissu, un témoin, un tout grand étendoir.
Entièrement d'accord avec toi, la peau se souvient et tu l'as joliment écrit.
RépondreSupprimerBravo.
Merci !
RépondreSupprimerzut billet effacé.. On m'a dit un jour l'amour est de peau (en espagnol ça sonne mieux)
RépondreSupprimerje t'écris et je lis enfin ! d'ici dimanche...
beso caro
On te lira avec plaisir, caro, comme d'habitude !
RépondreSupprimerJ'ai aimé croiser tes mots..
RépondreSupprimerA fleur de peau. Merci
Lilou, ton commentaire est plus beau que mon texte ! Merci infiniment ! ♥
RépondreSupprimerDélicieusement chirurgical !
RépondreSupprimer(Venant d'un iatrophobe, c'est un beau compliment !)
Curieux, je n'y voyais pas grand'chose de chirurgical - c'est assez boîtant en fait. Un bon orthopède aurait été le bienvenu ! ;o)
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