Patinant sur la glace de l'indifférence, la Licorne avançait à pas comptés,
jusqu'à ce que quelque chose craque sous ses pieds.
L'étranger était là avec tout son passé, vibrant dans son regard épris de liberté.
Installé sur un banc il écoutait danser sa jeunesse insouciante, sa peur de se tromper
qui l'avaient fait rouler, quand l'accent vous promène et se colle à vos pieds.
Il était celui qui ne fait que passer.
A l'auberge de la Vie il s'était installé, observant le pas de ces humains préssés
qui regardent au loin et négligent leurs pieds, ne trouvant plus leur place dans cette avidité
qui les pousse à marcher.
La licorne est restée suspendue au reflet de ce regard bleuté.
Un Ange est passé, la glace était brissée.
Le Printemps s'annonçait.
Ah je suis ravi de l'outrecuidance qui me fait percevoir ce beau texte comme une suite bien plus ramassée et poétique à mon récit des aventures de Nina Stepanovna ! Merci, Lise de nous donner ainsi à rêver !
RépondreSupprimerPlus que ça, Joe, je vois dans le trés beau texte de Lise, une référence à tous les écrits que nous avons faits cette semaine. Mais, peut-être me trompé-je ?
RépondreSupprimerUn grand bravo, Lise. :-)
"Le printemps s'annonçait". Merci à toi, Lise, pour cette touche toujours positive que tu nous offres dans tes textes.
RépondreSupprimerMême constatation que le 1er com d'Anne-Ma, peut être me trompe-je aussi ? ;)
RépondreSupprimer... et merci de nous annoncer le printemps !
Anne-Ma a raison, Lise y référence tous nos textes cette semaine. C'est encore un petit bijou merveilleux taillé par sa plume et son coeur. BRAVO LISE !!
RépondreSupprimerBeaucoup d'échos dans ce superbe texte... ça sent déjà le printemps!
RépondreSupprimerLise s'est promenée à travers vos mots, suivant leur parfum, avec tout ce qu'elle a pu en sentir, ce texte est né.
RépondreSupprimerLes mots naissent en moi comme éclos une fleur, presque à mon insue, il m'appellent et résonnent, alors je tente de les mettre ensemble.
Je vous remercie d'avoir permis cela.
Belle synthèse !
RépondreSupprimerTu es trop généreuse, Lise !
C'est nous qui te remercions.
Et vive le printemps !!!