Je peux jouer la blessée.
Larmes, tremblements, soupirs, re-larmes.
C'est très facile
Je peux jouer la trahie.
Larmes, tremblements, soupirs, un petit "oh" murmuré.
C'est facile.
Je peux jouer l'indifférente.
Pas de larmes, pas de tremblements, pas de soupirs. Rien.
C'est moins facile.
Je peux avaler tout ce que je veux dire,
à propos du respect, des foutages de gueule, des pieds de nez,
de combien cela me fatigue.
Ce n'est pas du tout facile.
Mais bon, je refuse de jouer.
J'ai mieux à faire.
Te dire Bravo Joye est pour moi très facile.
RépondreSupprimerÉcrire une poésie d'une telle qualité le devient beaucoup moins, voire impossible.
Entendu. Désolée que cela ne t'ait pas plu.
SupprimerBravo Joye.
RépondreSupprimerJouer pour jouer ça peut amuser
Jouer dans la vie... c'est épuisant, alors tu as raison Joye ! :)
Merci beaucoup pour ton mot gentil, santoline !
SupprimerFacile de dire ça quand on s'appelle Simone Signoret!
RépondreSupprimerMoi aussi, je refuse de jouer...
Je trouve l'histoire personnelle de Signoret dévastatrice, Vegas. C'est vrai que c'est elle qui aurait pu l'écrire, je n'y avais pas pensé.
SupprimerIl faut mieux ne pas jouer, parfois, et (s)ignorer Simone ;-)
RépondreSupprimerOui, parfois il faut être sérieux, au moins un peu.
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