Dieu
sait par quel hasard je vins à ce colloque
où
un conférencier ventru et ventriloque
nous
gava de discours, apartés, soliloques
quand
je t'ai vue paumée et battant la breloque
Tu
portais ce tailleur comme on porte une loque,
les
oreilles plombées d'affreuses pendeloques
boudinée
à tel point qu'on t'aurait crue en cloque
je
ne t'avais encore jamais vue aussi glauque
Je
voulais m'échapper, cherchant des rimes en loque
toi
barrant le chemin, moi dans les starting-blocks
quand
tu m'as réveillé d'un affreux cauchemar.
Me
voici hébété, rouge comme un homard
retrouvant
mes esprits, assis sur le plumard
tandis
que mon amour, ma beauté, tu te marres...
Vegas, tu ne cesses pas de m'étonner. Ni de m'épater. Bravo, bravo, bravo !
RépondreSupprimerMais jamais je n'aurais cru que tu me reconnaisses en tailleur.
SupprimerL'affaire était bien mal engagée et je commençais à fris(sonnet).
RépondreSupprimerHeureusement que ce n'était qu'un cauchemar.
Bravo Vegas !
Comment Vegas ? Toi aussi tu étais au colloque de Nancy ? Et tu n'as même pas cherché à saluer Joe Krapov ou Miss Map ? Mais c'est un véritable cauchemar, cela ! J'en suis encore tout sonnet !
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