Dans les années 1900, deux petites-mains bavardent dans
les ateliers du grand couturier ” Paul Poiret”, sur ce que fut leur dimanche.
Moi dit l'une, je suis allée avec des camarades dans une
guinguette en bords de Marne, nous avons fait des rencontres et je me suis
laissé conter fleurette par un jeune canotier qui en partant m'a dit
:
- Si tu viens chez moi, je te montrerai mes estampes
Japonaises.
- Oh moi vous savez ! Que je lui ai répondu, moi ces
chinoiseries, je n'aime pas !
- Que t'es
godiche ! Répondit l'autre, tu ne
connais donc pas la définition de cette proposition
?
- He ben
non ! Pourquoi ?
- Il t'a proposé là, de…. Enfin de…. ne soit pas sotte enfin !
Ah dis-donc toi alors.Il t’a proposé la "Chose" quoi
!
C'est alors que la première-main les surprenant dans cette discussion leur dit sèchement en tapant dans ses
mains:
-Allons, allons Mesdemoiselles. Remettez-vous donc au
travail: Les Paroles ne salent pas la soupe
!
Oui, mais...on n'a pas tous les jours vingt ans ! ;-)
RépondreSupprimerhttp://youtu.be/PX4bxEPRVeY
Bonjour Dominque, chez moi sot, chez toi sotte.... ;-)
RépondreSupprimerTrès drôle les petites mains ; un texte tout en douceur ! Ah ! cette langue Français et ses expressions compliquées on y perdrait presque son latin
RépondreSupprimerBravo Dominique
Ah, ce Paul Poiret détrôné par Coco, il devait en avoir des estampes japonaises…. Ce coquin.
RépondreSupprimerUne façon bien originale de répondre à la consigne ! Les paroles ne salent pas la soupe, ... enfin, ici, elles ont quand même permis à la petite-main innocente d'apprendre quelque chose... Comme quoi, parler n'est pas toujours pour ne rien dire ;)
RépondreSupprimerJoliment raconté :-) - Bravo Dominique.
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