Le nu bleu par Jill-Bill

En arrêt 
Devant un tableau 
A dévisager Matisse 
Enfin son nu bleu, 
Cinquante-deux... 
Année ou pièces, que cette esquisse, 
Femme façon morceaux 
A emboîter... !? 

Sourire, 
Puis rire... 
Seul me croyant devant ce nu 
Ni vu ni connu... 
Ah la peinture et ses maîtres 
Sur mon être 
Me font le même effet 
Qu'une blague de cabaret...    

« Année bien sûr !» 
Me souffle un gardien 
Qui en pince pour elle... 
Et entre ses murs 
Me sort du Guilleaumes Romain 
Tel quel... 
« Ne sont innocents que les coupables 
Qui se dissimulent ou qui s'ignorent... » 

Ai-je une tête de voleur 
Songe-je tout bas, en sueur,   
Entre autre... 
Une tête à voler la femme d'un autre...

4 commentaires:

  1. excellent Jill-Bill merci pour cet agréable moment de lecture

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  2. Mais merci aussi Bongopinot... ;-)

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  3. Jill, ce poème est très réussi, et les deux dernières lignes, perfection ! Brava !

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  4. Merci Joye, j'essaye de faire au mieux avec les imposés.... ;-)

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