Ce que le peintre peint,
De son pinceau encré,
Sur le beau papier blanc,
Des singes, des lapins
Des ponts, des paons,
Des pins,
Des courtisans, du linge fin
Des jeux d'enfants
Et dans le fond un éléphant,
Des mandarins et des dragons,
Des paysans, des étudiants,
Des vagabonds,
Des rizières, des pagodes
Et des monts à l'horizon,
Ces drôles d'illustrations,
Ces contes jaune citron,
Sont l'élément le plus ancien
Qui me vient, qui me reste
D'une enfance au pays des corons
Et je me demande comment
Ces récits d'un pays lointain
Ont pu se mélanger
Avec le chant si endormant
Du petit Quinquin local
Sans dommage pour mon bocal.
Quoique... ?
Peu importe !
Aujourd'hui, encore, à mes yeux,
C'est mon livre le plus précieux.
Les illustrations de ce livre sont de N. Kotcherguine.
Même si on ne peut pas voir les chinoiseries en peinture, on ne peut qu'apprécier le récit des souvenirs d'enfance du petit Li-Ch'ti bercé par Li-pou et les Lu...
RépondreSupprimerJ'aime leurs biscuits et leurs livres de poche.
RépondreSupprimerUn bréviaire et un grimoire, tout à la fois ! ;-)
RépondreSupprimerJoli souvenir.
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