Chang par Jill-Bill

Il travaille dur Chang à la pelle
Pour quelques Yuan
Telle une bête de somme, un âne
Nus pieds, peau brûlée par le soleil, le sel...
Badin... ! Pas le temps à la chose
Quand passe Chih-Nii à bicyclette
Sur le chemin des emplettes,
Un peu de riz on suppose...
Vaut mieux lequel
D'avoir des remords ou des regrets...
Il ne s'attarde pas en pensées
Il se fait vieux Chang pour l'autel !
Chih-Nii repassera dans sa blouse
Au soleil qui cogne fort, blessure sournoise
Et Chang à l'ombre chinoise
Plus fidèle qu'une épouse
Lèvera un oeil sur elle
Avec juste un sourire aux lèvres
Le front en fièvre
A pelleter le sel...

9 commentaires:

  1. On se rejoint Bill jill l'amour n'a pas d'âge bravo pour ton si doux poème

    RépondreSupprimer

  2. décidément nous avons été inspirées , toutes les 3(bongo toi & mi ) par ce climat particulier des pays du soleil levant qui portent si bien au rêve et à la poésie
    je les ai cependant vu en plus tristes que vous deux
    amitiés bloggeuse

    RépondreSupprimer
  3. Oui Bongopinot... ;-) merci, jill

    C'est un défit fort plaisant ma foi, à vous lire bientôt Jak alors... merci, jill

    RépondreSupprimer
  4. Quel dommage pour Chang, pas le temps de badiner alors qu'il la voit passer tous les jours. Tiens, vous avez eu la même idée Bongo et toi (à peu près).

    Défi plaisant, oui, difficulté de taille malgré tout (je n'ai toujours pas réussi à trouver l'angle par lequel je dois attaquer, pourtant, je suis davantage salé que sucré... Comme quoi !)

    Bravo à vous toutes, vous avez été inspirées, pour le coup !

    RépondreSupprimer
  5. Merci Nhand... Laisse parler tes émotions, ton ressenti, sois ce saunier, ça coulera de source, ;-)

    RépondreSupprimer
  6. Un grand bravo !

    « Au soleil qui cogne fort, blessure sournoise »

    Oh oui. À retenir, comme un proverbe d'Asie. Très bien trouvée !

    RépondreSupprimer
  7. Un amour fort et platonique qui brûle Chang comme un soleil !
    Bises Jill à plus
    Dominique

    RépondreSupprimer