Rien
Plus rien de rien
Elle fait le mort
A Baltimore
Ne répond plus
Me laisse sur le cul...
Je suis seul
Si seul
Sous l'édredon
Qui rime avec abandon...
Si seulement j'avais un mensonge d'elle
Un mot de querelle
Un signe, qu'importe
Qu'importe
Vaudrait mieux que son silence
Et comme dit Anatole France
Il n'y a pas d'amour, même rose,
Qui ne résiste à la chose...
Etre telle une Pénélope
Qui fumerait clope sur clope
En espérant revoir Ulysse
Quand dans son coin elle tisse
Toutes sortes d'idées
Au fil des années...
Je n'aurai cette patience d'ange
Son absence me dérange
Et me glace même en été
Au banc des esseulés...
Il suffirait d'un doigt
Pour que je l'efface ma foi
De mon portable, ciao amour
Facile comme bonjour
Mais mon coeur lui
Ne se commande pas ainsi...
Rien
Plus rien de rien
Elle fait le mort
A Baltimore
"Si seulement j'avais un mensonge d'elle"... Ah oui, le manque l'absence sont parfois tellement tuants qu'on serait prêt à accepter n'importe quoi pour un seul signe de vie, pour la moindre preuve de pensée, quitte à ce que ce soit un peu "arrangé". Bravo Jill !
RépondreSupprimerMerci d'être passé par ici Nhand... eh oui parfois même un mensonge est souhaitable au silence qui pose question... ;-)
RépondreSupprimerC'est très beau très triste aussi "Sous l'édredon Qui rime avec abandon... "
RépondreSupprimerquel talent Jill bill
Bravo
Merci Bongopinot.... au plaisir, jill
RépondreSupprimerJ'aime surtout "Sous l'édredon / qui rime avec abandon".
RépondreSupprimerMerci Joye... ;-)
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