"Il
n'y a pas d'amour qui résiste à l'absence"... Tête baissée, il se
répétait cette phrase d'Anatole France. Il avait peur de l'oublier. Il
l'avait apprise par coeur toute la nuit. Elle était parfaite, cette phrase. Parfaite. Ses mains se serraient, se dénouaient puis se serraient à nouveau.
Il attendait depuis quelques minutes sur ce banc gris et c'était déjà trop.
Le bateau allait arriver. Il fallait qu'il
arrive et que tout finisse. Cette attente, cette phrase dans sa tête.
Il avait hâte de se glisser sous son édredon. Hâte de se glisser sous
l'édredon et d'y retrouver la charmante Héloïse, gloussa-t-il. Mais
l'angoisse le reprit immédiatement. Une sirène retentit. La rencontre approchait...
Jeanne
allait descendre sur le quai. Le chercherait-elle d'un regard joyeux ?
Il avait préparé son discours, la phrase d'Anatole France en était la
base, la pierre angulaire comme aurait dit l'intellectuelle Jeanne. Il souhaitait
un discours de rupture à la hauteur. Un discours qui lui éviterait cris
et pleurs. Un auteur classique comme Anatole France lui éviterait
sûrement cela. Non ? Ses mains se serraient, se dénouaient puis se
serraient à nouveau.
Il leva la tête. La brune qu'il avait aimée était devant lui. Il se surprit à penser que l'absence l'avait embellie...
Oups, il y a une faute : "il se surprit" c'est mieux !
RépondreSupprimerIl faut laisser une petite faille pour ne pas rendre jaloux les dieux. ;-)
SupprimerTout de même, je viens de rectifier...alors, mèfi !
SupprimerMerci d'avoir réparé la faille. Les dieux en trouveront certainement d'autres. :-)
SupprimerSuperbe Norlane
RépondreSupprimer"Il leva la tête. La brune qu'il avait aimée était devant lui. Il se surprit à penser que l'absence l'avait embellie..." l'absence et le silence ont-ils eu raison de l'amour il se retrouvera sous l'édredon avec la charmante Héloïse, ou pas ! Une suite peut-être qui sait
Merci Bongopinot ! J'ai eu envie d'écrire quelque chose qui reste ouvert...
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