Mes godillots bien lacés, mon bâton sculpté spécial Jak en mains, me voici sur les sentiers de ma campagne aimée.
Il pleut, mais rien ne m’arrête. Mon fox, qui n’aime pas trop les goutes d’eau, fait la gueule, mais il suit dignement, la queue basse, ses oreilles dégoulinant et s’allongent jusque sur la chaussée.
Avant d’atteindre les sentiers où je suis à mon aise, libre et près de la nature, je dois traverser des lieux habités.
Des lotissements aux murs élevés, sorte de lices telles les palissades défendant l'accès des châteaux-forts d’autrefois.
On aperçoit furtivement les trésors cachés, si le portail téléguidé s’ouvre lorsque l’on passe.
Aujourd’hui, la pluie me rend peut-être un peu morose, je remarque d’avantage tous ces murs prisons qui s’élèvent masquant quoi derrière? Ils m’oppressent.
Et cela me chagrine.
Quoi, nous sommes dans l’ère de la communication, où l’on dévoile tout sur les réseaux sociaux, alors pourquoi une fois dans nos tanières nous est-il si nécessaire de se dérober aux regards des autres ?
Why ?
Un regret de s’être trop dévoilé ?
Je vous laisse juge.
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RépondreSupprimerJe t'imagine douce Jak avec ton Fox sur tes beau entier et lorsque arrive tous ces lieux aux murs "prison" qui protègent bien sûr alors que le danger se trouve parfois derrière l'ordi
RépondreSupprimermerci Jak pour la balade
C'est certainement différent de ton ton habituellement gai et égayant. J'espère que tout va bien, jolie renarde !
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