Si la nuit est noire,
C’est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars.
Cette citation, du plus profond de ma mémoire,
Cogne mon crâne, hagard.
Il fait sombre ce soir,
J’erre dans cette forêt, au hasard.
Nulle lumière ne se fait voir.
Dans mon lit, déjà, je devrais être, si tard,
Installée sous une couette en moire.
Même rêvant à une invasion de cafards,
Ma situation ne pourrait pas être plus en désespoir
Que celle, qui me voit ici, privée de radar,
Même les calomnieux n’hésiteront pas à me croire.
Très intéressant. Je crois qu'on pourrait interpréter de plusieurs façons ce que tu nous offres. J'adore quand un poème fait ça !
RépondreSupprimersuperbe Jacou bien agréable et intéressant
RépondreSupprimerUne poésie qui interpelle...
RépondreSupprimerC'est sûr que les cauchemars, au propre comme au figuré, ce n'est jamais facile de les appréhender. Et sans radar, quelle tuile !