Ecureuil par JAK



J’étais un petit écureuil roux  et du haut de mon arbre, je vous regardais  terriens accapareurs

Vos noisettes devenaient de plus en plus contaminées à cause  votre esprit mercantile, mes dents s’en ressentaient,   j’étais devenu  édenté.

Vos arbres atteints de maladie à cause de la pollution atmosphérique ne pouvaient  plus me nourrir, ni leur feuillage me cacher,  je n’avais plus d’abri…

Alors je suis parti au fin fond d’un pays ou vivent des léopards solitaires retrouver un parent éloigné où il n’y a rien de pollué 

Mon cousin,  Tamia de Sibérie, qui habite quelque part en Sibérie, m’a offert le refuge sous sa yourte de roseaux fins et de laines colorées, ou je dors bien au chaud.

Ici on ressent le beau, le pur, le bon, sans avoir à y mettre des mots pour en parler. Tout est cohérent dans cette nature  qui nous appartient et à laquelle nous appartenons
et tous ensemble, on  respecte sa dignité intrinsèque  sans avoir besoin de grand discours écolo.

Mais pour combien de temps encre ?

J’entends, il me semble au loin des bruits de bulldozers

2 commentaires:

  1. Eh oui la question... toute partie de globe finira sous le joug du bulldozer qu rase pour le bois et autres villages de vacances quand c'est pas du building... où fuir alors ?? Sur Mars.... !!!

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  2. NON ! Pas de bulldozers dans ce paradis . On ne respecte plus rien maintenant
    Bravo pour ce charmant texte rafraichissant
    Merci

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